Des lendemains ouvraient grands les bras à L’Atlas comme à son confrère JR, s’épanouissant lui aussi dans cette trame citadine. L’un à même le bitume, l’autre sur les toits. Paris les regarde se compléter et s’exprimer par delà sa ceinture, là où la tension et l’injustice d’autres cités ont besoin d’eux. L’Atlas comble sa nécessaire besoin de créer en un lieu prédestiné “l’atlas“, le Caire, revient, s’assoie dans un atelier pour ne cesser d’en ressortir, poussé sans doute par les battements de la ville. Reprenant l’appareil photo (qu’il maîtrise visiblement depuis longtemps), il élabore, à travers le globe, ses œuvres, traçant lui même les frontières de son atlas interne à grands coups de GPS. Il essaye de créer le lien universel entre calligraphie et transfert de plaques d’égout. Et comme l’Art est participatif, devant Beaubourg et ailleurs, il implique les passants et les enfants.
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Texte : Julien Morris D.